LA TRUFFE BLANCHE D'ALBA

 

  Les peuples antiques croyaient qu'elle était " fille de l'éclair ". Très friands, les Grecs et les Romains la vénéraient pour ses qualités aphrodisiaques. Le gourmand Rossini l'appela en son temps " le Mozart des champignons ". Son terroir de prédilection est le Piémont, aux confins des collines des Langhe et du Roero qui nous donnent de grands vins tels que : Dolcetto, Barbera, Barbaresco, Barolo. Comme ces vins, on la trouve de cinq types différents déterminés par l'essence des arbres puisqu'elle prend naissance sur leurs racines. Ainsi, liée au saule pleureur, au chêne, au peuplier, au tilleul ou au plant de vigne, sa couleur varie du blanc parfois veiné de rose au gris cousin du marron.

  A propos de cette truffe blanche italienne à l'odeur d'ail sauvage avec une empreinte minérale rappelant les hydrocarbures, il est impératif de ne pas la cuire et de l'utiliser à cru, râpée sur un carpaccio de viande ou plus généralement sur une préparation brûlante, pâtes au al burro (au beurre) ou al' olio (à l'huile d'olive) avec une touche d'échalote douce; risotto in bianco, ou encore con uova strapazzata (œufs brouillés). 

   Bien acheter
Beaucoup plus chère et plus rare que la truffe noire du Périgord, dont elle atteint de trois à quatre fois le prix sur le marché qui est très fluctuant selon la disponibilité.

 La saison couvre octobre et novembre. On l'étire généralement jusqu'à Noël, c'est alors que la truffe noire prend le relais.

  Servis généreusement (chez nous), mais raisonnablement, c'est un petit plaisir à s'offrir (selon arrivage) aux abords des fêtes.